Final Fantasy XII
Modérateur : Rédacteurs
44h de jeu en un peu plus d’une semaine, ça ne m’était pas arrivé depuis des années. Oui, ce controversé FFXII m’a foutu une sacrée claque. Attention, je ne dis pas que le dernier Square-Enix est parfait, mais il correspond totalement à ce que je désirais : du jeu, du jeu et encore du jeu. Quoique non, il va bien au-delà.
Première réjouissance, l’aspect artistique qui est juste excellent. Les influences orientales significatives du commencement dépaysent. Le climat est chaud, très chaud, et les habitants sont habillés en fonction. Les dunes s’étendent à perte de vue. On se ballade dans des rues bondées et lumineuses, toutes en teintes chaleureuses, on visite des sous-sols glauques, on fouille les souks à la recherche de la bonne affaire… Le rendu tranche radicalement avec nos habitudes. Et ce n’est qu’un début, il faut jouer quelques heures et se rendre sur le continent de Kerwon pour commencer à saisir la diversité des influences, dont la tribu indienne des Garifs, le lyrique village des Viéras et les nobles temples de Bur Omisace et Miliam se font les dignes représentants.
Au chara design, Yoshida fait mouche. Ashe, Balthier, Fran et Basch sont beaux comme des camions. Bien loin des errements vestimentaires et capillaires des créations Nomuriennes, ils paraissent mûrs, adultes. Les Juges ont globalement fière allure. Larsa tue tout : en quelques échanges et expressions, on saisit tout le paradoxe de ce personnage, à la fois messager de l’empire despotique et espoir d’un avenir meilleur, accablé par des responsabilités énormes tout en étant attiré par des plaisirs simples (ce que révèlent ses quelques scènes avec Vaan et Penelo)… Brillant. Son frangin, Vayne, en dépit de sa coupe à la Calogéro époque Charts, ne me pose pas de souci particulier, d’autant plus que certains passages orgiaques démontrent son machiavélisme sans limite. Sans marquer les esprits outre mesure, il en impose déjà plus que l’autre travelo de SEYMOUR. Même Vaan, dont j’abhorrais au départ le look d’Aladdin métrosexuel niais, s'avère au final attachant et tout sauf creux. Seul bémol : Penelo qui, bien que touchante, reste trop effacée. En plus ses frusques sont moches.
L’aspect technique calme. Premier choc et de taille, Rabanastre est énorme, à tout point de vue. Que de monde ! Des NPC en pagaille, partout, dans tous les coins, qui discutent, flânent, hèlent le chaland, prennent un pot au bistro... Chacun vaque à ses occupations diverses et variées. La cité vit. Tout cela, marié à la dimension pharaonique des lieux, donnerait le tournis au plus blasé des joueurs. Idem pour la ravissante cité céleste de Bujherba, dans une moindre mesure. On se perd facilement. Si on prend vite ses marques, l’effet est au départ saisissant. Fort heureusement, on trouve également de multiples villages et autres campements à dimension plus humaine.
Deuxième claque lorsque l’on pose un pied hors des murs de la capitale. Gigantesques, naturels et arborant des reliefs et éléments variés (végétation, ruines…), les paysages laissent sur le cul. Ce n'est pas comme s'ils étaient immenses mais vides et monotones, loin de là même. La distance d’affichage est impressionnante. Wow. Et là, le joueur allergique à la linéarité excessive crie au miracle : on est vraiment libre d’aller et venir comme bon nous semble. Les régions sont reliées entre elles par de nombreuses voies. Ouf, l’univers-couloir au décors en carton-pâte à la FFX, synonyme d’ennui et de crédibilité frisant le zéro absolu, est bien loin. La leçon a été visiblement retenue, et le reste suit avec brio. Les effets spéciaux éblouissent, notamment les changements météo (neige, pluie, brouillard, poussière, tempête de sable et ciel variable à clef), les somptueuses magies, la magnifique représentation de l’élément aquatique sous toutes ses formes (et les reflets qui vont bien), les fringues et cheveux qui flottent au gré du vent… Et encore, je n’ai pas parlé de la modélisation d’enfer, des visages criant de vérité, des intérieurs à l’architecture hyper détaillées et aux couleurs chaudes... Autre soulagement, les cinématiques sont utilisées à meilleur escient que d’habitude (au hasard total – AHEM – dans le très bavard FFX) : on y a recourt surtout pour nous présenter un lieu nouveau ou un évènement réellement important. Finies les inutiles et redondantes apartés de dix minutes narrant avec force détails et dialogues à rallonge les joies du sifflement, du blitzball ou, souvenir plus lointain, le sauvetage d’une pauvre gourde partie se paumer dans le vide intersidéral (passage tellement LONG et MOU qu’il en est devenu cu-culte)... Ce dosage homéopathique fait qu’on les apprécie d'autant plus.
Par contre tu as raison de souligner la faiblesse du système des permis. Je m'imaginais pouvoir orienter mes persos comme je le voulais... ça n'est vrai que dans un premier temps. On en vient vite à donner grosso modo les mêmes compétences à toute la team, que ce soit à cause du gain ultra-aisé de points de permis ou de la disposition peu pertinente des cases. L’avancée à l’aveuglette n’arrange rien…
Bilan : excellents combats, qui bousculent les habitudes, mais une gestion des persos largement perfectible (au-delà de FFIX tout de même, mais en deçà du VIII - da must -).
Le monde est immense, en effet. C’est même à mon sens le seul FF PS2 qui parvient à retranscrire correctement cette sensation typique des opus PSone et antérieurs, celle d’évoluer dans un monde vaste et cohérent. FFX était une vraie blague à ce niveau-là, avec son univers ridiculement linéaire et ses "niveaux" étriqués. Je reprocherais peut-être une prédominance des environnements désertiques en début d'aventure, même si le contexte géographique et l’influence arabisante la justifient sans mal. Fort heureusement, la variété est de mise par la suite : forêts sombres ou bucoliques, grottes sordides, plaines arides ou accueillantes, cimes enneigées, plages ensoleillées (magnifiques près d’Archadia), ruines mystérieuses... Certaines zones sont carrément abusées : la Mer de Sable, par exemple. J'ai du mettre deux bonnes heures à la traverser. Enfin, on compte pas mal d’armes à récup’ et on est pas obligé de TOUT visiter non plus. Et surtout, ça renforce le côté épique et périlleux de l'entreprise. On se sent vraiment minuscule par rapport aux éléments, comme coupé du monde, à des kilomètres de toute civilisation... Immersion totale dans un Jagd, quoi ! On ajoutera que les cristaux de téléportation dispatchés à bon escient évitent de sombrer dans des aller-retour lourdingues.
Pour l’heure, le scénario ne me déçoit pas. Très politisé, il est loin de la dramaturgie d’un FFVI ou VII mais réserve son lot de surprises. Je sors de FFIII DS, faut dire, donc j’ai pris l’habitude des récits concis mais efficaces. Disons que l’histoire n’est pas très originale mais compte tout de même quelques passages exaltants. Sans être faible, elle n’est pas écrasante comme dans les opus PSone ou FFX. Pas ou peu de prédigéré : c’est au joueur d’observer les expressions et attitudes des protagonistes, plus parlantes que bien des discours. Ceci s’explique par le fait que l’accent est carrément mis sur le gameplay et l’immersion dans un univers. C’est ainsi qu’une foule d’informations complémentaires attend le curieux chez les innombrables NPC. Par exemple lors de nos premiers pas, on apprend que Vaan a perdu son frère à la guerre. C’est triste, mais plutôt que de nous bassiner pendant vingt bonnes minutes de cinématiques lacrymales comme l’auraient fait Tidusse & Friends, on se contente d’une courte scène qui veut tout dire. C’est en causant avec les amis du défunt croisés au hasard de nos pérégrinations dans les rues de la capitale de Dalmasca que l’on apprend des détails. C’est con, mais j’ai trouvé ces quelques échanges textuels bien plus immersif qu’une longue scène précalculée. En ce sens SE a gagné son pari : on est littéralement happé dans Ivalice.
Maintenant, je comprends tout à fait que les amateurs de fresques épiques où les événements s’enchaînent à cent à l’heure soient déçus. Il faut juste prendre ce FF comme l’anti-FFX. Là où ce dernier misait tout sur un scénario puissant, des psychologies travaillées et une narration omniprésente voire castratrice, FFXII grille toutes ses cartouches sur son background et la liberté qu’il offre. Un exemple con, encore une fois. Dans FFX, on croise quelques races différentes des humains : les Ronsos de Gagazet, les Hypellos du Selenos… Cool, sauf que l’on ne nous apprend absolument rien sur leurs origines, leurs us et coutumes… Dans FFXII, tout est expliqué, on sent qu’Ivalice a une Histoire. Il s’est passé bien des choses avant notre arrivée et il s’en passera bien d’autres après notre passage. Dans le bestiaire, on a accès à des pavés traitant des origines des diverses espèces qui peuplent Ivalice ; même celles des bestioles humanoïdes qui nous harcèlent sans relâche dans la Mer de Sable, c’est dire le souci du détail. C’est un exemple bête, mais il résume bien la philosophie du jeu.
J'y trouve donc largement mon compte, car voilà un FF où on passe plus de temps à jouer qu'à poser la manette. Cependant, je conçois que la mise en retrait de l'histoire exaspère les fans tant elle tranche avec les standards mis en place par la saga elle-même. Etait-il possible de maintenir un scénario de haute volée en offrant une telle liberté ? Peut-être bien, et c'est sans doute ce qui empêchera cet épisode de rejoindre le club très fermé des RPG cultes.
Première réjouissance, l’aspect artistique qui est juste excellent. Les influences orientales significatives du commencement dépaysent. Le climat est chaud, très chaud, et les habitants sont habillés en fonction. Les dunes s’étendent à perte de vue. On se ballade dans des rues bondées et lumineuses, toutes en teintes chaleureuses, on visite des sous-sols glauques, on fouille les souks à la recherche de la bonne affaire… Le rendu tranche radicalement avec nos habitudes. Et ce n’est qu’un début, il faut jouer quelques heures et se rendre sur le continent de Kerwon pour commencer à saisir la diversité des influences, dont la tribu indienne des Garifs, le lyrique village des Viéras et les nobles temples de Bur Omisace et Miliam se font les dignes représentants.
Au chara design, Yoshida fait mouche. Ashe, Balthier, Fran et Basch sont beaux comme des camions. Bien loin des errements vestimentaires et capillaires des créations Nomuriennes, ils paraissent mûrs, adultes. Les Juges ont globalement fière allure. Larsa tue tout : en quelques échanges et expressions, on saisit tout le paradoxe de ce personnage, à la fois messager de l’empire despotique et espoir d’un avenir meilleur, accablé par des responsabilités énormes tout en étant attiré par des plaisirs simples (ce que révèlent ses quelques scènes avec Vaan et Penelo)… Brillant. Son frangin, Vayne, en dépit de sa coupe à la Calogéro époque Charts, ne me pose pas de souci particulier, d’autant plus que certains passages orgiaques démontrent son machiavélisme sans limite. Sans marquer les esprits outre mesure, il en impose déjà plus que l’autre travelo de SEYMOUR. Même Vaan, dont j’abhorrais au départ le look d’Aladdin métrosexuel niais, s'avère au final attachant et tout sauf creux. Seul bémol : Penelo qui, bien que touchante, reste trop effacée. En plus ses frusques sont moches.
L’aspect technique calme. Premier choc et de taille, Rabanastre est énorme, à tout point de vue. Que de monde ! Des NPC en pagaille, partout, dans tous les coins, qui discutent, flânent, hèlent le chaland, prennent un pot au bistro... Chacun vaque à ses occupations diverses et variées. La cité vit. Tout cela, marié à la dimension pharaonique des lieux, donnerait le tournis au plus blasé des joueurs. Idem pour la ravissante cité céleste de Bujherba, dans une moindre mesure. On se perd facilement. Si on prend vite ses marques, l’effet est au départ saisissant. Fort heureusement, on trouve également de multiples villages et autres campements à dimension plus humaine.
Deuxième claque lorsque l’on pose un pied hors des murs de la capitale. Gigantesques, naturels et arborant des reliefs et éléments variés (végétation, ruines…), les paysages laissent sur le cul. Ce n'est pas comme s'ils étaient immenses mais vides et monotones, loin de là même. La distance d’affichage est impressionnante. Wow. Et là, le joueur allergique à la linéarité excessive crie au miracle : on est vraiment libre d’aller et venir comme bon nous semble. Les régions sont reliées entre elles par de nombreuses voies. Ouf, l’univers-couloir au décors en carton-pâte à la FFX, synonyme d’ennui et de crédibilité frisant le zéro absolu, est bien loin. La leçon a été visiblement retenue, et le reste suit avec brio. Les effets spéciaux éblouissent, notamment les changements météo (neige, pluie, brouillard, poussière, tempête de sable et ciel variable à clef), les somptueuses magies, la magnifique représentation de l’élément aquatique sous toutes ses formes (et les reflets qui vont bien), les fringues et cheveux qui flottent au gré du vent… Et encore, je n’ai pas parlé de la modélisation d’enfer, des visages criant de vérité, des intérieurs à l’architecture hyper détaillées et aux couleurs chaudes... Autre soulagement, les cinématiques sont utilisées à meilleur escient que d’habitude (au hasard total – AHEM – dans le très bavard FFX) : on y a recourt surtout pour nous présenter un lieu nouveau ou un évènement réellement important. Finies les inutiles et redondantes apartés de dix minutes narrant avec force détails et dialogues à rallonge les joies du sifflement, du blitzball ou, souvenir plus lointain, le sauvetage d’une pauvre gourde partie se paumer dans le vide intersidéral (passage tellement LONG et MOU qu’il en est devenu cu-culte)... Ce dosage homéopathique fait qu’on les apprécie d'autant plus.
Pas mieux. Les combats, fluides, riches et dynamiques, donnent un gros coup de pied dans la fourmilière en reniant la mécanique bien huilée de la série. Gonflé mais finalement fort surprenant et plaisant. Dans un autre style, FFX était déjà bien chouette à ce niveau, FFX-2 également mais encore une fois on gagne ici considérablement en immersion. J'adore les gambits : avec un peu d'imagination et d'argent, on monte des stratégies vraiment intéressantes.- Le système de combat : tout simplement génial, le rythme de l'aventure n'est pas cassé à longueur de temps […] et là, tout s'enchaine avec fluidité, la prise en main est d'une ergonomie infaillible et permet une grande liberté. Le système de gestion est pas mal du tout non plus, les Gambits nous obligent à passer beaucoup de temps dessus, mais le système de permis à ses petits défauts
Par contre tu as raison de souligner la faiblesse du système des permis. Je m'imaginais pouvoir orienter mes persos comme je le voulais... ça n'est vrai que dans un premier temps. On en vient vite à donner grosso modo les mêmes compétences à toute la team, que ce soit à cause du gain ultra-aisé de points de permis ou de la disposition peu pertinente des cases. L’avancée à l’aveuglette n’arrange rien…
Bilan : excellents combats, qui bousculent les habitudes, mais une gestion des persos largement perfectible (au-delà de FFIX tout de même, mais en deçà du VIII - da must -).
Mais grave, quelle traduction ! Les niveaux de langage sont parfaitement respectés. A tel point que parfois, lorsque les juges ou les aristos causent entre eux, je pige pas tous les mots.
FFXII bénéficie d'une traduction parfaite et riche.
Je te quote à nouveau car tu traduis à merveille mes pensées ! Sauf qu'en quarante heures de jeu, je n'ai pas pu m'empêcher de faire au moins dix heures de chasse : le système est kiffant au possible et permet de remplir sa bourse aisément. C’est aussi un moyen agréable de faire du level up sans s’en rendre compte, en explorant des zones parfois survolées lors de notre premier passage. Comble du luxe, la structure relativement peu dirigiste du soft nous permet de s'y adonner sans retenue dans les plus brefs délais. De plus, il y en a pour tous les niveaux.- La grandeur ! FFXII est IMMENSE NOM D'UNE PIPE ! Celui qui veut le finir à 100% en a pour son argent car le jeu est incroyablement vaste et suffisamment varié pour que l'on est envie de le parcourir de fond en comble. De plus les quêtes annexes sont légions donc FFXII est en béton donc aucun reproche à ce niveau-là.
Le monde est immense, en effet. C’est même à mon sens le seul FF PS2 qui parvient à retranscrire correctement cette sensation typique des opus PSone et antérieurs, celle d’évoluer dans un monde vaste et cohérent. FFX était une vraie blague à ce niveau-là, avec son univers ridiculement linéaire et ses "niveaux" étriqués. Je reprocherais peut-être une prédominance des environnements désertiques en début d'aventure, même si le contexte géographique et l’influence arabisante la justifient sans mal. Fort heureusement, la variété est de mise par la suite : forêts sombres ou bucoliques, grottes sordides, plaines arides ou accueillantes, cimes enneigées, plages ensoleillées (magnifiques près d’Archadia), ruines mystérieuses... Certaines zones sont carrément abusées : la Mer de Sable, par exemple. J'ai du mettre deux bonnes heures à la traverser. Enfin, on compte pas mal d’armes à récup’ et on est pas obligé de TOUT visiter non plus. Et surtout, ça renforce le côté épique et périlleux de l'entreprise. On se sent vraiment minuscule par rapport aux éléments, comme coupé du monde, à des kilomètres de toute civilisation... Immersion totale dans un Jagd, quoi ! On ajoutera que les cristaux de téléportation dispatchés à bon escient évitent de sombrer dans des aller-retour lourdingues.
Pour l’heure, le scénario ne me déçoit pas. Très politisé, il est loin de la dramaturgie d’un FFVI ou VII mais réserve son lot de surprises. Je sors de FFIII DS, faut dire, donc j’ai pris l’habitude des récits concis mais efficaces. Disons que l’histoire n’est pas très originale mais compte tout de même quelques passages exaltants. Sans être faible, elle n’est pas écrasante comme dans les opus PSone ou FFX. Pas ou peu de prédigéré : c’est au joueur d’observer les expressions et attitudes des protagonistes, plus parlantes que bien des discours. Ceci s’explique par le fait que l’accent est carrément mis sur le gameplay et l’immersion dans un univers. C’est ainsi qu’une foule d’informations complémentaires attend le curieux chez les innombrables NPC. Par exemple lors de nos premiers pas, on apprend que Vaan a perdu son frère à la guerre. C’est triste, mais plutôt que de nous bassiner pendant vingt bonnes minutes de cinématiques lacrymales comme l’auraient fait Tidusse & Friends, on se contente d’une courte scène qui veut tout dire. C’est en causant avec les amis du défunt croisés au hasard de nos pérégrinations dans les rues de la capitale de Dalmasca que l’on apprend des détails. C’est con, mais j’ai trouvé ces quelques échanges textuels bien plus immersif qu’une longue scène précalculée. En ce sens SE a gagné son pari : on est littéralement happé dans Ivalice.
Maintenant, je comprends tout à fait que les amateurs de fresques épiques où les événements s’enchaînent à cent à l’heure soient déçus. Il faut juste prendre ce FF comme l’anti-FFX. Là où ce dernier misait tout sur un scénario puissant, des psychologies travaillées et une narration omniprésente voire castratrice, FFXII grille toutes ses cartouches sur son background et la liberté qu’il offre. Un exemple con, encore une fois. Dans FFX, on croise quelques races différentes des humains : les Ronsos de Gagazet, les Hypellos du Selenos… Cool, sauf que l’on ne nous apprend absolument rien sur leurs origines, leurs us et coutumes… Dans FFXII, tout est expliqué, on sent qu’Ivalice a une Histoire. Il s’est passé bien des choses avant notre arrivée et il s’en passera bien d’autres après notre passage. Dans le bestiaire, on a accès à des pavés traitant des origines des diverses espèces qui peuplent Ivalice ; même celles des bestioles humanoïdes qui nous harcèlent sans relâche dans la Mer de Sable, c’est dire le souci du détail. C’est un exemple bête, mais il résume bien la philosophie du jeu.
J'y trouve donc largement mon compte, car voilà un FF où on passe plus de temps à jouer qu'à poser la manette. Cependant, je conçois que la mise en retrait de l'histoire exaspère les fans tant elle tranche avec les standards mis en place par la saga elle-même. Etait-il possible de maintenir un scénario de haute volée en offrant une telle liberté ? Peut-être bien, et c'est sans doute ce qui empêchera cet épisode de rejoindre le club très fermé des RPG cultes.
Mec Lo-Fi
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- Inscription : mer. août 30, 2006 7:11 pm
- Localisation : Strasbourg/Lyon/Paris
J'ai rédigé hier un test sur le jeu, si vous êtes motivé, je vous invite à le lire ...
A l'époque de la sortie Japonaise de Final Fantasy X, le 19 juillet 2001, on ne parlait alors que vaguement du douxième épisode: pour dire, il n'y avait qu'un fake (qui fut assez bien fait tout de même) circulant sur internet. Puis, le fameux 19 novembre 2003, il y eut enfin (mais nous ne savions pas encore que le jeu ne sortirait pas de sitôt) une conférence ayant pour le motif simple: dévoiler les premières images du projet (ainsi qu'une vidéo!) sous les yeux de milliers de joueurs! Je me souviens que le héros Vaan, pour son côté efféminé et jeunz, avait crée déjà pas mal de remous: il y eut même des joueurs qui pour la gueule du héros s'étaient promis de ne pas acheter le jeu... les boulets... Le temps passa depuis la conférence, lentement mais sûrement, et chaque mois Final Fantasy XII créait l'évènement dans le FAMITSU ou bien dans le V-Jump en montrant de plus en plus d'images de jeu et autre révélation de personnage. L'attente fut si longue, le jeu repoussé tant de fois vers un lointain futur, pour être franc, je me demandai si un jour j'aurai eu la chance de le tâter... Ahh! Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles!! Le jeu est ENFIN chez nous un peu moins d'un an après la sortie japonaise, faisons la fête... et jouons!...
Fable
Je vous promet, le matin du 21 février 2007, je n'avais pas vraiment réalisé qu'en face de moi se trouvait le jeu Final Fantasy XII dans la langue de molière dans les étalages de mon magasin de jeux vidéo spécialisé. Aussitôt acheté, aussitôt je rentre chez moi (je précise que j'avais sécher les cours du matin pour être sûr d'avoir un exemplaire du dernier né de la saga culte) en bus, le coeur battant, ne prenant toujours pas conscience qu'une fois arrivé chez moi, je pourrai ENFIN tâter un jeu que j'attend depuis quatre ans... en marchant vers la maison, je vérifie une nouvelle fois que j'ai bien les clés de la maison sur moi (sinon, j'aurai eu l'air con d'attendre devant la porte d'entrée jusqu'à je ne sais quelle heure, avec Final Fantasy XII serré dans mes pognes), j'ouvre la porte, j'enlève mes chaussures, je monte les escaliers en direction de ma chambre, j'entre dans ma chambre, j'enlève ma veste et mon écharpe, je vais me laver les mains, j'ouvre la boîte de Final Fantasy XII, j'insère le CD de jeu dans ma vielle PS2, je ferme les volets de ma chambre: la magie peut commencer ... L'introduction, longue de sept minutes et des poussières, est la plus intense dans un RPG qu'il m'ait été donné de voir depuis ma première expérience vidéoludique. Je vous jure, la musique se montre épique accompagné de tout un orchestre, l'histoire démarre sous les feux d'une guerre entre archadia et damalscan, l'un envahisseur, l'autre en passe d'être envahi... C'est alors qu'en guise de Tutorial, nous incarnons Reks, le grand-frère de Vaan (que nous prendrons le contrôle tout au long du jeu), fraîchement engagé dans l'armée afin de défendre sa patrie, sous les ordres de deux grands chevaliers: Basch fon Ronsenburg et Vossler York Azelas. Ils ont en tête d'arriver auprès de leur Roi et d'empêcher que le traité de paix entre Damalscan et Archadia soit signé, jugé comme une mauvaise blague, puisque leur pays est perdant totalement dans ce traité. Oui mais voilà, une fois rendu au rendez-vous, Reks a une vision d'horreur: il aperçoit son Roi mort... assassiné... soudain, il voit l'un des chevaliers, Basch fon Ronsenburg, les mains pleines de sang. Reks y perdra la vie pour avoir été témoin à son insu d'une telle atrocité...
Histoire
S'il y a un sujet à polémique à propos du jeu, c'est bien celui-ci. On le dit trop plat, trop naze, voir inexistant. J'avoue avoir eu peur en entendant un tel constat sur ce qui est l'un des ingrédients fondamentales pour offrir un RPG aude-là du sympa. Dorénavant, je peux me permettre d'ajouter mon grin de sel dans le débat, puisque j'ai pu faire le jeu en long et en large. Premier constat, je dois admettre que l'histoire du jeu est moins mise en avant que dans les précédents opus, que nous ne sommes coupés dans notre aventure de bien moins de cut-scènes ou de cinématiques que dans Final Fantasy X... mais je vous pose la question, est-ce un mal? Cela permet au joueur d'être beaucoup plus libre que précédement, ainsi libre à vous de partir faire des quêtes annexes entre deux évènements du jeu, partir chasser du monstre ou bien que sais je encore... De plus, contrairement à certains dires, le jeu est bourré de scènes en émotions, mais je tiens ma langue pour ne pas gâcher le plaisir pour les personnes, qui n'ont pas terminer le jeu ou voir même ceux qui n'ont pas eu la chance (ce qui ne saurait arriver) de jouer au jeu. Mais je vais quand même en parler, destiné particulièrement pour une personne précise de ce site ( ) plus tard dans une balise SPOILER. Là où un nombre de joueurs grincent des dents, c'est le fait qu'on se tape à chaque fois deux donjons pour un brin de cut-scene de cinq minutes. Mais je trouve cet argument boiteux, d'une part, parce que les donjons (terme que je trouve un affront à la beauté de l'univers d'Ivalice comme les Landes de Titsa ou la Forêt de Salika) ne sont pas chiants, et pour être franc, j'ai trouvé seulement deux lieux chiants à parcourir tout au long de mon aventure, et encore, le mot est fort! Sérieusement, c'est tellement un plaisir de fouler les terres d'Ivalice qu'on ne voit plus le temps passer ... (mais si je dois être honnête sur une chose, si j'ai vraiment aimé l'histoire de Final Fantasy XII, c'est en grande partie dû à la richesse de son univers, de tous ces petits détails qui font les grands: c'est un fait, le background est solide) D'autre part, l'histoire, bien que parfois il y a des vides pendant deux heures, n'est pas pour autant plat ou inexistant, mais fais preuve d'une grande maturité et propose en résumé un message profond sur l'identité humaine avec des valeurs comme la liberté, l'honneur, etc... Et je suis convaincu que pour bien comprendre toutes les subtilités de l'histoire de Final Fantasy XII et de son univers, il ne faut pas se contenter de le boucler une seule fois... preuve en est qu'après avoir vu l'écran de fin, je me suis ruée sur les analyses et interprétations du jeu (entre autre FFWorld pour ne citer que ce site). A présent, ce qui suit, je déconseille donc de le lire pour les gens n'ayant pas fini ou commencer le douxième épisode de la saga phare de Square-Enix, c'est pourquoi je le met en SPOILER:
SPOILER
Pour ceux qui ont toujours marteler que Final Fantasy XII n'a pas de scénario, que celui-ci est plat... ces gens là sont soit des personnes qui n'ont pas vraiment compris l'essence du travail de Matsuno, soit qu'ils sont de mauvaise foi. Je n'ai qu'à citer des moments puissant comme la rebellion de l'un des juges contre Vayne (soupçonnant évidemment qu'il est la personne responsable de la mort de l'empereur Gramis, soit son propre père pour le pouvoir), l'explosion du Leviathan ou bien l'attaque archadienne sur le sanctuaire de Bur-Omisace (acte blasphématoire et odieux, mais finalement symbolique quant on réalise qu'il s'agit là d'un acte d'émancipation des hommes vis à vis des dieux) Puis, chaque personnage est assez travailler pour qu'on s'y attache, Balthier (ancien juge et fils du docteur Cidolphus), Fran (banni des siens, perdant ce qui faisait d'elle une viéra, à savoir sa capacité auditive), le tandem Basch/Gabranth (d'ailleurs, j'ai trouvé cette relation très chargé en émotions, et que Gabranth a perdu son identité le jour, où il a perdu son vrai nom Noa m'a vraiment serré le coeur), Ashe/Rassler, Vaan/Penelo, Vaan/Reks (quand Vaan parle de son frère, je comprends sa souffrance), Vaan/Ashe, etc... sérieusement, n'est ce pas touchant quand Vaan parle de Reks comme Ashe parle de son défunt époux? J'en ai eu le coeur serré plusieurs fois... sans oublier Reddas, ancien juge Zecht (l'homme qui a détruit Nabudis, rongé par la honte et les remords et se sacrifiera pour ne pas voir se répété ce tragique évènement au sommet du phare), Al-Cid, véritable Irvine rozarrien ou Larsa... Merde quoi, Final Fantasy XII met en scène le destin des hommes prisonnier des chaînes des Immortels, les Occurias, et ils ne cherchent qu'une chose: voler de leurs propres ailes. La lutte pour la liberté et l'émancipation de l'humanité prend alors tout son sens, et ça ne se limite pas finalement à qu'un enjeu de restaurer la royauté de Damalsca en repoussant l'envahisseur Archadien!
FIN SPOILER
Game Play
Ivalice... l'univers le plus riche et magique auquel j'ai pu voir dans un Final Fantasy... un Final Fantasy IX en apparence plus mature. Chaque PNJ a son histoire, courir dans les rues de Rabanastre, parler autant à un Seeq qu'à un Vaanga... tout ces petits détails font de Final Fantasy XII un grand jeu... que dis-je, un chef d'oeuvre. Il est vrai que beaucoup de détails sont fortement inspirés de l'oeuvre magistrale de Geoges Lucas, Star Wars, mais fondu dans la magie de Final Fantasy, c'est tout simplement démentiel... on prend son pied! Ivalice est grand, beau, riche de différentes cultures, cosmopolite... on aimerait presque vivre dans l'univers crée par Matsuno! En clair, c'est un peu notre deuxième foyer ... Il est toutefois regrettable que nous n'ayons pu avoir eu la possibilité de voyager dans les terres de Rozzaria, que les villes allant de Rabanastre jusqu'à Bhujerba ne soient vivantes qu'en apparence. En effet, pourquoi ne pas avoir permis au joueur, à l'instar des épisodes précédents, d'entrer dans des habitations? Dommage... mais l'immersion n'en est pas pour autant immédiate, malgré ce petit point noir! Passons maintenant au point le plus révolutionaire de la série: le système de combat! Pour être bref, ce nouveau système de combat allie l'efficacité à l'agréable: pour dire, c'est un plaisir de faire du level-up!... et puis, parole d'un fan du combat au tour par tour, je me suis habitué à ce nouveau système en moins de cinq minutes! (sans oublier les impulsions, sortes de limites break, mettant en extase nos pauvres rétines) Très bon point donc... mais je précise quand même que cela est totalement subjectif, et les joueurs qui n'aimeront pas ce nouveau gameplay, ils vont vite décrocher du jeu tant les combats à livrer sont nombreux! Dernier point, les Gambits et les Permis... pour faire court, les Gambits servent à nous simplifier la vie et les Permis , c'est une sorte d'échiquier type sphérier de Final Fantasy X, mais qui fonctionne de la façon suivante: si vous avez le permis de posséder tel arme ou tel sort, faut-il encore vous l'acquérir à coup de gils. J'ai vraiment aimé ce système, même si à la fin du jeu, il atteint ses limites et perd ce qui faisait son intérêt. En effet, au début, l'originalité est qu'on peut orienter chaque personnage de son équipe dans une spécialité spécifique, mais au bout d'un certain temps, on a tellement de points qu'on ne sait plus dans quoi dépenser et l'échiquier (assez petit je trouve) a été vu tellement en long et en large... qu'au final chaque personnage se retrouve à avoir les mêmes techniques, les mêmes magies, les mêmes capacités, etc... que ses congénères... dommage...
Graphisme, Durée de Vie & Composition
Les images parlent d'elles même, et d'autant plus lorsque le jeu est mouvement: Final Fantasy XII est le plus beau RPG de la PS2. Ne parlons pas des cinématiques... rah que c'est magnifique!! Et quel plaisir de voguer vers de nouveaux horizons d'Ivalice bercé sous les musiques si puissantes de Sakimoto, des morceaux épiques à souhait! Selon moi, l'OST de Final Fantasy XII est la meilleur auquel j'ai pu écouter depuis Final Fantasy X. Petite note, le plaisir de marcher sur les terres d'Ivalice est dû en grande parti à la réalisation musicale exeptionnelle de Sakimoto. Bref, cet homme là n'a plus rien à prouver... Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, je peux vous assurer que le joueur en a pour son argent. J'ai fini le jeu au bout de 85 heures, bien sûr, je n'ai pas tracé le scénario en ligne droite, non, j'ai pris mon temps... rah quel pied, dans Final Fantasy XII, je respire !! En conclusion? Final Fantasy XII est un chef d'oeuvre, on ressent que l'équipe de développement a travaillé dans la sueur et les larmes pour nous offrir aujourd'hui une telle oeuvre d'art... s'il vous plaît, ne boudez pas leur travail, ce serait considéré comme un crime contre l'art !... (PS: Je n'ai plus qu'une seule hâte, c'est de tâter sa suite sur ma NDS Lite raaaaah I LOVE IVALICE !!)
Graphismes: 10/10
Game Play: 9,5/10
Son: 10/10
Durée de Vie: 9/10
Conclusion: 38,5/40
A l'époque de la sortie Japonaise de Final Fantasy X, le 19 juillet 2001, on ne parlait alors que vaguement du douxième épisode: pour dire, il n'y avait qu'un fake (qui fut assez bien fait tout de même) circulant sur internet. Puis, le fameux 19 novembre 2003, il y eut enfin (mais nous ne savions pas encore que le jeu ne sortirait pas de sitôt) une conférence ayant pour le motif simple: dévoiler les premières images du projet (ainsi qu'une vidéo!) sous les yeux de milliers de joueurs! Je me souviens que le héros Vaan, pour son côté efféminé et jeunz, avait crée déjà pas mal de remous: il y eut même des joueurs qui pour la gueule du héros s'étaient promis de ne pas acheter le jeu... les boulets... Le temps passa depuis la conférence, lentement mais sûrement, et chaque mois Final Fantasy XII créait l'évènement dans le FAMITSU ou bien dans le V-Jump en montrant de plus en plus d'images de jeu et autre révélation de personnage. L'attente fut si longue, le jeu repoussé tant de fois vers un lointain futur, pour être franc, je me demandai si un jour j'aurai eu la chance de le tâter... Ahh! Messieurs, Mesdames, Mesdemoiselles!! Le jeu est ENFIN chez nous un peu moins d'un an après la sortie japonaise, faisons la fête... et jouons!...
Fable
Je vous promet, le matin du 21 février 2007, je n'avais pas vraiment réalisé qu'en face de moi se trouvait le jeu Final Fantasy XII dans la langue de molière dans les étalages de mon magasin de jeux vidéo spécialisé. Aussitôt acheté, aussitôt je rentre chez moi (je précise que j'avais sécher les cours du matin pour être sûr d'avoir un exemplaire du dernier né de la saga culte) en bus, le coeur battant, ne prenant toujours pas conscience qu'une fois arrivé chez moi, je pourrai ENFIN tâter un jeu que j'attend depuis quatre ans... en marchant vers la maison, je vérifie une nouvelle fois que j'ai bien les clés de la maison sur moi (sinon, j'aurai eu l'air con d'attendre devant la porte d'entrée jusqu'à je ne sais quelle heure, avec Final Fantasy XII serré dans mes pognes), j'ouvre la porte, j'enlève mes chaussures, je monte les escaliers en direction de ma chambre, j'entre dans ma chambre, j'enlève ma veste et mon écharpe, je vais me laver les mains, j'ouvre la boîte de Final Fantasy XII, j'insère le CD de jeu dans ma vielle PS2, je ferme les volets de ma chambre: la magie peut commencer ... L'introduction, longue de sept minutes et des poussières, est la plus intense dans un RPG qu'il m'ait été donné de voir depuis ma première expérience vidéoludique. Je vous jure, la musique se montre épique accompagné de tout un orchestre, l'histoire démarre sous les feux d'une guerre entre archadia et damalscan, l'un envahisseur, l'autre en passe d'être envahi... C'est alors qu'en guise de Tutorial, nous incarnons Reks, le grand-frère de Vaan (que nous prendrons le contrôle tout au long du jeu), fraîchement engagé dans l'armée afin de défendre sa patrie, sous les ordres de deux grands chevaliers: Basch fon Ronsenburg et Vossler York Azelas. Ils ont en tête d'arriver auprès de leur Roi et d'empêcher que le traité de paix entre Damalscan et Archadia soit signé, jugé comme une mauvaise blague, puisque leur pays est perdant totalement dans ce traité. Oui mais voilà, une fois rendu au rendez-vous, Reks a une vision d'horreur: il aperçoit son Roi mort... assassiné... soudain, il voit l'un des chevaliers, Basch fon Ronsenburg, les mains pleines de sang. Reks y perdra la vie pour avoir été témoin à son insu d'une telle atrocité...
Histoire
S'il y a un sujet à polémique à propos du jeu, c'est bien celui-ci. On le dit trop plat, trop naze, voir inexistant. J'avoue avoir eu peur en entendant un tel constat sur ce qui est l'un des ingrédients fondamentales pour offrir un RPG aude-là du sympa. Dorénavant, je peux me permettre d'ajouter mon grin de sel dans le débat, puisque j'ai pu faire le jeu en long et en large. Premier constat, je dois admettre que l'histoire du jeu est moins mise en avant que dans les précédents opus, que nous ne sommes coupés dans notre aventure de bien moins de cut-scènes ou de cinématiques que dans Final Fantasy X... mais je vous pose la question, est-ce un mal? Cela permet au joueur d'être beaucoup plus libre que précédement, ainsi libre à vous de partir faire des quêtes annexes entre deux évènements du jeu, partir chasser du monstre ou bien que sais je encore... De plus, contrairement à certains dires, le jeu est bourré de scènes en émotions, mais je tiens ma langue pour ne pas gâcher le plaisir pour les personnes, qui n'ont pas terminer le jeu ou voir même ceux qui n'ont pas eu la chance (ce qui ne saurait arriver) de jouer au jeu. Mais je vais quand même en parler, destiné particulièrement pour une personne précise de ce site ( ) plus tard dans une balise SPOILER. Là où un nombre de joueurs grincent des dents, c'est le fait qu'on se tape à chaque fois deux donjons pour un brin de cut-scene de cinq minutes. Mais je trouve cet argument boiteux, d'une part, parce que les donjons (terme que je trouve un affront à la beauté de l'univers d'Ivalice comme les Landes de Titsa ou la Forêt de Salika) ne sont pas chiants, et pour être franc, j'ai trouvé seulement deux lieux chiants à parcourir tout au long de mon aventure, et encore, le mot est fort! Sérieusement, c'est tellement un plaisir de fouler les terres d'Ivalice qu'on ne voit plus le temps passer ... (mais si je dois être honnête sur une chose, si j'ai vraiment aimé l'histoire de Final Fantasy XII, c'est en grande partie dû à la richesse de son univers, de tous ces petits détails qui font les grands: c'est un fait, le background est solide) D'autre part, l'histoire, bien que parfois il y a des vides pendant deux heures, n'est pas pour autant plat ou inexistant, mais fais preuve d'une grande maturité et propose en résumé un message profond sur l'identité humaine avec des valeurs comme la liberté, l'honneur, etc... Et je suis convaincu que pour bien comprendre toutes les subtilités de l'histoire de Final Fantasy XII et de son univers, il ne faut pas se contenter de le boucler une seule fois... preuve en est qu'après avoir vu l'écran de fin, je me suis ruée sur les analyses et interprétations du jeu (entre autre FFWorld pour ne citer que ce site). A présent, ce qui suit, je déconseille donc de le lire pour les gens n'ayant pas fini ou commencer le douxième épisode de la saga phare de Square-Enix, c'est pourquoi je le met en SPOILER:
SPOILER
Pour ceux qui ont toujours marteler que Final Fantasy XII n'a pas de scénario, que celui-ci est plat... ces gens là sont soit des personnes qui n'ont pas vraiment compris l'essence du travail de Matsuno, soit qu'ils sont de mauvaise foi. Je n'ai qu'à citer des moments puissant comme la rebellion de l'un des juges contre Vayne (soupçonnant évidemment qu'il est la personne responsable de la mort de l'empereur Gramis, soit son propre père pour le pouvoir), l'explosion du Leviathan ou bien l'attaque archadienne sur le sanctuaire de Bur-Omisace (acte blasphématoire et odieux, mais finalement symbolique quant on réalise qu'il s'agit là d'un acte d'émancipation des hommes vis à vis des dieux) Puis, chaque personnage est assez travailler pour qu'on s'y attache, Balthier (ancien juge et fils du docteur Cidolphus), Fran (banni des siens, perdant ce qui faisait d'elle une viéra, à savoir sa capacité auditive), le tandem Basch/Gabranth (d'ailleurs, j'ai trouvé cette relation très chargé en émotions, et que Gabranth a perdu son identité le jour, où il a perdu son vrai nom Noa m'a vraiment serré le coeur), Ashe/Rassler, Vaan/Penelo, Vaan/Reks (quand Vaan parle de son frère, je comprends sa souffrance), Vaan/Ashe, etc... sérieusement, n'est ce pas touchant quand Vaan parle de Reks comme Ashe parle de son défunt époux? J'en ai eu le coeur serré plusieurs fois... sans oublier Reddas, ancien juge Zecht (l'homme qui a détruit Nabudis, rongé par la honte et les remords et se sacrifiera pour ne pas voir se répété ce tragique évènement au sommet du phare), Al-Cid, véritable Irvine rozarrien ou Larsa... Merde quoi, Final Fantasy XII met en scène le destin des hommes prisonnier des chaînes des Immortels, les Occurias, et ils ne cherchent qu'une chose: voler de leurs propres ailes. La lutte pour la liberté et l'émancipation de l'humanité prend alors tout son sens, et ça ne se limite pas finalement à qu'un enjeu de restaurer la royauté de Damalsca en repoussant l'envahisseur Archadien!
FIN SPOILER
Game Play
Ivalice... l'univers le plus riche et magique auquel j'ai pu voir dans un Final Fantasy... un Final Fantasy IX en apparence plus mature. Chaque PNJ a son histoire, courir dans les rues de Rabanastre, parler autant à un Seeq qu'à un Vaanga... tout ces petits détails font de Final Fantasy XII un grand jeu... que dis-je, un chef d'oeuvre. Il est vrai que beaucoup de détails sont fortement inspirés de l'oeuvre magistrale de Geoges Lucas, Star Wars, mais fondu dans la magie de Final Fantasy, c'est tout simplement démentiel... on prend son pied! Ivalice est grand, beau, riche de différentes cultures, cosmopolite... on aimerait presque vivre dans l'univers crée par Matsuno! En clair, c'est un peu notre deuxième foyer ... Il est toutefois regrettable que nous n'ayons pu avoir eu la possibilité de voyager dans les terres de Rozzaria, que les villes allant de Rabanastre jusqu'à Bhujerba ne soient vivantes qu'en apparence. En effet, pourquoi ne pas avoir permis au joueur, à l'instar des épisodes précédents, d'entrer dans des habitations? Dommage... mais l'immersion n'en est pas pour autant immédiate, malgré ce petit point noir! Passons maintenant au point le plus révolutionaire de la série: le système de combat! Pour être bref, ce nouveau système de combat allie l'efficacité à l'agréable: pour dire, c'est un plaisir de faire du level-up!... et puis, parole d'un fan du combat au tour par tour, je me suis habitué à ce nouveau système en moins de cinq minutes! (sans oublier les impulsions, sortes de limites break, mettant en extase nos pauvres rétines) Très bon point donc... mais je précise quand même que cela est totalement subjectif, et les joueurs qui n'aimeront pas ce nouveau gameplay, ils vont vite décrocher du jeu tant les combats à livrer sont nombreux! Dernier point, les Gambits et les Permis... pour faire court, les Gambits servent à nous simplifier la vie et les Permis , c'est une sorte d'échiquier type sphérier de Final Fantasy X, mais qui fonctionne de la façon suivante: si vous avez le permis de posséder tel arme ou tel sort, faut-il encore vous l'acquérir à coup de gils. J'ai vraiment aimé ce système, même si à la fin du jeu, il atteint ses limites et perd ce qui faisait son intérêt. En effet, au début, l'originalité est qu'on peut orienter chaque personnage de son équipe dans une spécialité spécifique, mais au bout d'un certain temps, on a tellement de points qu'on ne sait plus dans quoi dépenser et l'échiquier (assez petit je trouve) a été vu tellement en long et en large... qu'au final chaque personnage se retrouve à avoir les mêmes techniques, les mêmes magies, les mêmes capacités, etc... que ses congénères... dommage...
Graphisme, Durée de Vie & Composition
Les images parlent d'elles même, et d'autant plus lorsque le jeu est mouvement: Final Fantasy XII est le plus beau RPG de la PS2. Ne parlons pas des cinématiques... rah que c'est magnifique!! Et quel plaisir de voguer vers de nouveaux horizons d'Ivalice bercé sous les musiques si puissantes de Sakimoto, des morceaux épiques à souhait! Selon moi, l'OST de Final Fantasy XII est la meilleur auquel j'ai pu écouter depuis Final Fantasy X. Petite note, le plaisir de marcher sur les terres d'Ivalice est dû en grande parti à la réalisation musicale exeptionnelle de Sakimoto. Bref, cet homme là n'a plus rien à prouver... Enfin, en ce qui concerne la durée de vie, je peux vous assurer que le joueur en a pour son argent. J'ai fini le jeu au bout de 85 heures, bien sûr, je n'ai pas tracé le scénario en ligne droite, non, j'ai pris mon temps... rah quel pied, dans Final Fantasy XII, je respire !! En conclusion? Final Fantasy XII est un chef d'oeuvre, on ressent que l'équipe de développement a travaillé dans la sueur et les larmes pour nous offrir aujourd'hui une telle oeuvre d'art... s'il vous plaît, ne boudez pas leur travail, ce serait considéré comme un crime contre l'art !... (PS: Je n'ai plus qu'une seule hâte, c'est de tâter sa suite sur ma NDS Lite raaaaah I LOVE IVALICE !!)
Graphismes: 10/10
Game Play: 9,5/10
Son: 10/10
Durée de Vie: 9/10
Conclusion: 38,5/40
On ne critique pas Final Fantasy pour son manque de scénario, mais pour son manque de véritable profondeur et de recherche ... On arrive à la fin sans vraiment savoir pourquoi.
En gros, on attend d'un Final Fantasy une histoire complète et pas d'un chapitre de roman. Malheureusement, SquareEnix semble s'attarder sur cette idée comme le prouve toute ses productions actuelles. Tu m'étonne qu'il fasse des suites pour tenter de faire un tout ....
Bref, tu a joué à FInal fantasy II, IV et V ?????
Si oui, tu est donc bien placé pour comprendre que FF 12 ce n'est qu'un mélange sans originalité de ces chapitres -plus proche du II cependant et encore Vaan est loin d'avoir la carrure de Firion.
Donc le scénario est bon, mais c'est du réchauffé ..... ET pour un Final Fantasy on en attend beaucoups plus
En gros, on attend d'un Final Fantasy une histoire complète et pas d'un chapitre de roman. Malheureusement, SquareEnix semble s'attarder sur cette idée comme le prouve toute ses productions actuelles. Tu m'étonne qu'il fasse des suites pour tenter de faire un tout ....
Bref, tu a joué à FInal fantasy II, IV et V ?????
Si oui, tu est donc bien placé pour comprendre que FF 12 ce n'est qu'un mélange sans originalité de ces chapitres -plus proche du II cependant et encore Vaan est loin d'avoir la carrure de Firion.
Donc le scénario est bon, mais c'est du réchauffé ..... ET pour un Final Fantasy on en attend beaucoups plus
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J'ai effectivement joué à Final Fantasy II et à Final Fantasy IV... pas encore au V, mais cela ne saurait tarder (avril ).
Mais justement, Final Fantasy XII propose un scénario plus profond qu'en apparence, seulement c'est au joueur de faire marcher ses méninges, contrairement aux autres, FFXII ne nous sert pas toutes les infos sur un plateau ! (en gros il faut utiliser son cerveau pour faire place aux interprétations, etc...) Mais je nie pas que le scénario de FFVII est plus complet (dans le sens, plus d'évènements ect) que FFXII, mais FFXII ne vient pas les bagages vides... c'est tout!
Mais justement, Final Fantasy XII propose un scénario plus profond qu'en apparence, seulement c'est au joueur de faire marcher ses méninges, contrairement aux autres, FFXII ne nous sert pas toutes les infos sur un plateau ! (en gros il faut utiliser son cerveau pour faire place aux interprétations, etc...) Mais je nie pas que le scénario de FFVII est plus complet (dans le sens, plus d'évènements ect) que FFXII, mais FFXII ne vient pas les bagages vides... c'est tout!
Oui FFXII a un bagage en main et peux se vanter d'une traduction plus que réussie, mais le scénario de FFIV est plus travaillé et le background des persos est a des kilomètres devant FFXII (Kikou FFXII comme dirait une certaine personne)
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HOPE IS CONFORTING.
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